David est décédé subitement à Kansas City, le 8 janvier 2008, d’une crise cardiaque. Il avait 57 ans. Il laisse derrière lui des idées en abondance et une foule d’amis à travers le monde. Néo-Zélandais comme moi, nous nous sommes rencontrés en France, dans un jardin de Normandie, en 2002. Une fois par an, en novembre, il partageait généreusement ses inspirations et ses expérimentations avec un petit groupe réuni, quatre jours durant, pour un itinéraire personnel à La Bouvetière, la résidence normande de Jennifer De Gandt. Nous appelions l’endroit un «salon», une façon de le distinguer de ces espaces d’ateliers ou de formations généralement centrés sur une approche « top-down ».
Il suffit ici de dire que ce travail personnel avec David m’a conduit à une démarche intérieure et un cheminement vers les profondeurs de l’âme, là où selon moi la guérison s’opère. C’est après avoir complété cet itinéraire avec lui, en novembre 2007, alors que j’entreprenais, comme d’autres, du groupe « Normandie », d’élaborer quelques idées et techniques transposables au monde de l’entreprise, que David s’envola pour son ultime voyage aux Etats-Unis. Je l’ai vu pour la dernière fois le 29 novembre 2007 lorsqu’il vint assister à un des groupes de supervision pour coaches que j’animais à Paris.